Pr. Godin

C’est une dimension psychologique fondamentale de la personnalité. Chez l’athlète, elle est une base de la pratique sportive car c’est à la fois le moteur et le carburant.

Il y a principalement deux types de motivation (l’intrinsèque ou l’extrinsèque), mais il existe de nombreux niveaux « intermédiaires » tout aussi efficaces. L’athlète peut être motivé par le plaisir de pratiquer une activité en particulier, vouloir se dépasser, se réaliser, performer, se prouver à soi et/ou à d’autres, atteindre des objectifs... c’est principalement l’intrinsèque. Mais il peut également pratiquer pour obtenir une gratification, une médaille, un contrat, de l’argent, elle est dès lors de nature extrinsèque, tout aussi noble et efficace.

Les deux peuvent cohabiter : Récemment Teddy Riner disait que son objectif était de viser une quatrième médaille olympique (janvier 2019) ce qui en judo serait un record.

Quoi qu’il en soit, elle peut fluctuer dans le temps et même passer de l’une à l’autre en fonction des circonstances. En fin de carrière, elle s’estompe peu à peu. Lorsqu’elle n’est plus suffisante, qu’elle disparaît ou qu’elle exige trop d’efforts, l’athlète décidera d’arrêter et de se reconvertir.